Le Sen No Sen Karaté Vénissieux a soufflé ses 40 bougies

Ce samedi les 253 adhérents du Sen No Sen Karaté Vénissieux ont fêté les 40 ans de l’association au cours d’une journée où stages et soirée festive ont rythmé cet anniversaire

En matinée et dans l’après-midi au gymnase Jacques Anquetil, divers champions du monde et d’Europe invités par le club parmi lesquels Lila Bui Sophia Bouderbane, Kenji Grillon et Alexandre Biamonti  ont essayé de partager leurs expériences avec les plus jeunes et moins jeunes du centre de formation  
En 1982 lors de sa création le club s’appelait Atémi Karaté club . Il fut fondé en à l’initiative de   Djamel Bezriche car la demande de karaté était forte sur la commune. C’est en 1984 qu’il devint Sen No Sen Karaté pour ne pas créer de confusion avec le club feyzinois créé un an auparavant 
« La traduction de Sen No Sen est « l’attaque dans l’attaque » soit quand le karatéka adverse attaque, on le contre par une contrattaque. C’est un précepte que Djamel développe beaucoup dans ses entraînements. C’est la vraie identité du club » souligne Ghislaine Barbin ex-karatéka et présidente du club depuis 11 ans. 

D’ailleurs, la fidélité au club est aussi une valeur puisque Jean Berhoun Louis-Marc Chagnard et Robert Di Ruscio ont été les trois seuls prédécesseurs de Ghislaine.

En 40 ans le club a connu des hauts et des bas. A ce jour, ils sont 253 à occuper les créneaux horaires que la municipalité met à leur disposition au gymnase du centre. 
« On peut difficilement faire mieux actuellement.   Nous avons 4 professeurs salariés et 4 professeures bénévoles. Nos 8 intervenants ont tous à côté une activité professionnelle.  Car le karaté ne nourrit pas son éducateur.  Dix bénévoles composent le conseil d’administration et on peut compter sur une vingtaine d’actifs que l’on retrouve lorsque nous organisons des manifestations » ajoute Ghislaine.
A l’avenir le club compte développer le secteur compétition après avoir mis le paquet sur l’école de sport en partenariat avec la ville.
«  Nous  avons obtenu de bons résultats notamment avec Ilyes Elguir aux championnats d’Europe.  Après le Covid, la petite équipe de karatékas qui est revenue est motivée ; elle performe et fait peur au niveau national. Pour ce faire, il va falloir recruter des professeurs, car il faut du monde pour assurer les cours et là nous sommes un peu légers. Il va falloir se « professionnaliser » dans notre manière de gérer les déplacements. Tous les déplacements cette année ont été effectués par Djamel Bezriche et Stéphane Gothuey , c’est très lourd pour eux . L’idée pour la saison prochaine est de structurer un peu plus, de prévoir une réelle communication. Le club va s’appuyer sur deux nouvelles recrues dont une qui est en master évènementiel et une autre qui est journaliste. L’autre point à développer est la recherche de partenaires. On sait faire, mais il fait se donner du temps et du monde. Nous avons aussi un preparateur physique à qui nous allons faire appel Le club a peut-être 40 ans mais il est frais comme un gardon. Nous continuons toujours à être attentifs aux personnes en situation de handicap via l’IME Jean-Jacques Rousseau» conclut la présidente.

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