Lu ce jeudi 14 avril sur Twitter les propos offusqués de Vincent Duluc plume du journal L’Équipe.
« Quand on dit « ni Macron ni Le Pen » alors qu’on sait que ce sera soit l’un, soit l’autre, c’est qu’on se fiche que ce soit l’un ou l’autre. C’est cette indifférence qu’il faudra assumer » dit-il sur son post à l’adresse des étudiants de la Sorbonne réunis dans le grand amphi.
Ces derniers plutôt remontés se sont prononcés ni pour « l’un et l’autre » restant en course pour le second tour élection présidentielle 2022.
Comme certains sportifs, Vincent Duluc s’inscrit dans une certaine mouvance préférant l’un à l’autre. C’est leur choix ! Faut-il pour cela respecter celui de chacun et respecter la liberté d’expression de tous.
Venant d’un journaliste qui doit rester le plus objectif et parfois neutre possible c’est fort en marc de café.
Pendant 5 ans, les médias mainstream ont été d’une complaisance folle avec « l’autre ».
« Aujourd’hui , ils se découvrent tous antifascistes,…Ceux qui sont antifascistes plus que 15 jours tous les 5 ans peuvent avoir légitimement la rage, non ? » suggère Gerard Miller.
Quant à « la petite phase « C’est cette indifférence qu’il faudra assumer », je pense qu’en matière de responsabilité, ces étudiants, l’assument déjà fort bien. Pendant ces cinq dernières années de rêve pour le journaliste, plus difficiles pour les étudiants, ces derniers ont goûté aux « doux plaisirs » que ce gouvernement leur a proposé à la moindre incartade de leur part.
Pourtant le mot liberté est inscrit sur tous les frontons de mairie, un droit durement acquis qui sera bientôt une relique du passé.
Entendu ce jeudi dans le 7/9 de France Inter lors d’un reportage les propos sidérants d’un gradé du bataillon ukrainien Azov qui soutient le siège de Marioupol face aux envahisseurs russes.
A-t-on signalé à ce reporter que ce bataillon était ouvertement nazi?
Que depuis 2014, dans le Donbass, les exactions sanguinaires de ce regiment envers les populations russophones sont légion? Je crois que jamais j’ai entendu sur France Inter le mot génocide à son propos, ni que cela n’ait ému ni la rédaction de France Inter, ni celle du gouvernement français.
Pour rappel France Inter est une radio du service publique. On attend d’elle plus d’objectivité, de neutralité et moins de pensée unique, bref qu’elle fasse un vrai travail de journalisme verifIé et non pas sur des supputations ou des émotions.

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