Le constat est cinglant. Si la crise sanitaire en cours a sapé les fondations du monde économique et social, elle a impacté fortement le monde associatif.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’une ou un president(e) d’association signale le fait.
La crise du bénévolat déjà patente avant le Covid s’est accentuée depuis.
Heureusement que les contre-exemples existent.
Tel est Denis André âgé de 65 ans, celui-ci occupe la fonction de secrétaire général du CMOV Natation.
Depuis 10 ans, il apporte son aide aussi à l’organisation de la Foulée Vénissiane.
Il représente aussi son club au sein de l’Office Municipal du Sport. Des tâches qu’il effectue avec un plaisir évident.
Denis André nous explique depuis des années ce manque d’investissement de la part des parents dans le monde associatif.
« Mon implication est importante et motivée afin de rencontrer d’autres clubs et voir comment eux, ils fonctionnent. J’ai constaté qu’il y a vraiment un besoin urgent de renouvellement des bénévoles au sein des clubs, associations caritatives ou culturelles. De mon côté, j’aime faire avancer des projets, m’adapter aux situations et tout faire pour cela se passe bien.Vous savez la gratitude est à chercher du côté du sportif qui va vous expliquer que l’organisation est superbe. Leurs remerciements sont la plus belle des récompenses » explique-t-il.
Lors de la dernière Foulée vénissiane, Denis était encore bien présent, il s’occupait avec d’autres bénévoles de la consigne.
« La Foulée est une épreuve conviviale. C’est la vitrine du sport dans la ville. Les 10 et 21,1 km sont des épreuves qualificatives pour les championnats de France sur route. J’aime bien collaborer avec le service des sports et rencontrer d’autres sportifs »concluait-t-il
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